La justice enquête sur la gestion de l'allemand LFoundry à Rousset

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris après une plainte pour abus de bien sociaux touchant à une usine de semi-conducteurs des Bouches-du-Rhône, reprise en 2010 par l'allemand LFoundry à l'américain Atmel.

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20 millions d'euros transférés illégalement

Cette plainte contre X avait été déposée en février au nom du comité d'entreprise de la société, du syndicat CFDT métallurgie et de trois de ses délégués devant le procureur d'Aix-en-Provence, qui s'était dessaisi en juin au profit du parquet de Paris, où se trouve le siège de la société en France.
Les plaignants estiment que plus de 20 millions d'euros ont été transférés de façon irrégulière vers le groupe allemand, laissant l'entreprise française en grande difficulté financière. L'usine est implantée à Rousset, près d'Aix.
La direction de LFoundry France n'a pu être jointe dans l'immédiat par l'AFP.

En 2010, l'usine des Bouches-du-Rhône, employant 800 salariés et estimée à 106 millions d'euros, avait été cédée pour un euro symbolique à un groupe allemand composé de trois entités -- la holding SLD, LFoudndry GMBH créé pour reprendre le site français et une société de fabrication Landshut Silicon Foundry, LSF-- par le groupe de microélectronique américain Atmel, qui avait alors décidé de se désengager de ses activités de production.

Une volonté de favoriser les sociétés allemandes ?

Dans la plainte, dont l'AFP a eu copie et qui s'appuie sur une expertise comptable du cabinet Syndex, il apparaît que "contrairement aux engagements pris" lors du rachat du site, "l'analyse de ces opérations de transferts de fonds" démontre "une véritable volonté de favoriser les sociétés allemandes" contrairement à "l'intérêt de la société française".
La plainte souligne également "que l'intégralité des informations n'ont pas été données au comité d'entreprise de la société LFoundry France" sur ces "opérations financières", notamment les transferts vers une société de fabrication de composants électroniques basée à Landshut en Bavière (sud de l'Allemagne) et liquidée en 2011.
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