Grève nationale des internes

De nombreux blocs opératoires resteront fermés ce lundi. Les chirurgiens des cliniques privées et les internes des hôpitaux publics  se mobilisent pour défendre la médecine libérale qu'ils estiment menacée.

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Que réclament les chirurgiens ?

Le Bloc, syndicat majoritaire chez les spécialistes de bloc opératoire, récuse l'accord sur les dépassements d'honoraires, signé le 25 octobre dernier, sous la pression de la ministre de la Santé Marisol Touraine, par les trois premiers syndicats de médecins libéraux, généralistes et spécialistes (CSMF, SML, MG France). Celui-ci prévoit une procédure de sanctions pour les praticiens aux tarifs abusifs.
D'après le Bloc, cet accord "ne correspond pas aux spécificités" des activités des chirurgiens, anesthésistes ou obstétriciens. Il réclame un plafond de dépassements plus élevé pour les chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens. Au-delà, les médecins veulent prévenir le risque qui existe, selon eux, de voir disparaître la médecine libérale.

Lundi 12 novembre, ci-dessous dans l'émission "Les 4 Vérités" sur France 2, Jérôme Marty, président de l'Union française de la médecine libre (UFML), parle de la colère et du découragement des médecins. 
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Que réclament les internes ?

Attachés aussi aux dépassements d'honoraires, les internes insistent sur la détérioration de leurs conditions de travail. "Ils réclament que leurs temps de repos, après les 60 heures qu'ils effectuent par semaine, soient respectés. Ils veulent aussi être assurés de conserver leur liberté d'installation à la fin de leurs études et ne pas subir un quelconque diktat des mutuelles", explique Le Figaro. "Ils redoutent que la future loi sur les réseaux de soins oblige les patients couverts à aller chez un médecin sélectionné par leIur complémentaire santé pour être mieux remboursés, annihilant les libertés de choix du malade et d'exercice des médecins", poursuit le quotidien.
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