Fos-sur-Mer : les salariés d'ArcelorMittal poursuivent leur mouvement de grève.

En solidarité avec leurs collègues de Florange, les salariés du site de Fos-sur-Mer sont en grève depuis hier mais aussi pour des revendications  qui leur sont propres.

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Selon le porte-parole de la CGT, Sébastien Thomas, la grève touche plusieurs services : le finissage , l'enfournement du laminoir, l'évacuation du laminoir, la maintenance et les magasins maritimes qui représentent 70% des expéditions de l'usine.
Par ailleurs, Sébastien Thomas précise à l'AFP que la nuit dernière la grève a touché la coulée continue et que 400 tonnes d'acier liquide  ont dû être jetés dans une fosse.

Indépendamment des salariés de Florange, la  CGT du site de Fos-sur-Mer a ses propres revendications qui concernent les conditions de travail, les salaires et l'embauche d'intérimaires. Il s'agit du troisième conflit en quatre ans. Mais "s'il faut monter à Florange pour redémarrer le haut-fourneau, on le fera"

Fos-sur-Mer et Florange sont les deux sites en France  d'ArcelorMittal. 

Sur les deux sites la grande majorité des salariés est déçue par l'accord signé entre le gouvernement et le géant industriel indien. Beaucoup d'entre eux auraient préféré un nationalisation temporaire, proposition faîte par Arnaud Montebourg.  Leur rencontre à Matignon avec le premier ministre n'a pas appaisé leurs inquiétudes sur ll'avenir de la sidérurgie en France malgré la promesse du gouvernement de maintenir une production d'acier "écologique" dit projet Ulcos.

Voici , les propos tenus par le premier ministre aux représentantsdes salariés rapportés par l'AFP :

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré que "Mittal n'a pas porté de coup
de grâce". Le projet "va être repris et le gouvernement y est associé", a-t-il
affirmé, précisant que 150 millions d'euros affectés aux investissements d'avenir
"sont réservés" pour ce projet.
Le compromis avec ArcelorMittal prévoit que les installations de la filière liquide,
dont les hauts fourneaux font partie, ne soient pas démontées pendant six ans et
mises "sous cocon", notamment dans la perspective d'Ulcos. Il prévoit en outre
que les sites de Fos-sur-Mer et Dunkerque soient préservés
pendant cinq ans.

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