Le dioxyde de carbone rejeté dans l'air marseillais dépasse la valeur limite de 40 microgramme par mètre cube par an, dans plusieurs quartiers de la ville. Les conséquences sont nombreuses sur la santé des habitants.
Exemple autour de la passerelle de Plombières, un axe entrant dans la ville, où 90 000 voitures passent chaque jour. La pollution est visible sur les façades des immeubles et se respirent dans une atmosphère âcre. Voitures, chauffages et industries, la pollution est responsable de 42 000 morts par an en France. A Marseille, on compte 200 morts par an et l'espérance de vie des habitants est réduite de 8 mois.
Le docteur aixois Patrice Halimi, président de l'Association Santé Environnement France, adhérant du mouvement Europe Ecologie, alerte le public et les autorités depuis plusieurs années sur la question. Pour lui la pollution de l'air est une catastrophe sanitaire. Le coût de la pollution est chiffrée par la caisse primaire d'assurance maladie à 763 euros par an par assuré.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a décidé de limiter la vitesse sur les grands axes péri-urbains. Les rejets auraient déjà baisser de 1%.