Un sous-groupement de 200 militaires déployés au Tchad a été projeté à Bamako. Il s’agit de marsouins du 21ème Régiment d’Infanterie de Marine de Fréjus (Compagnie d’éclairage et d'appui).
Le 11 janvier, la France a décidé de répondre favorablement à une demande d’intervention adressée par le président malien par intérim pour bloquer l’offensive lancée par des groupes jihadistes. A ce jour, l’opération française, appelée Serval, a déjà permis d’empêcher la progression des combattants islamistes vers Bamako et vise désormais, au moyen de frappes aériennes, les bases arrière de ces derniers, situées dans les environs de Gao et de Kidal.L’opération Serval a débuté par un raid d’hélicoptères d’attaques, pendant lequel un officier français, Damien Boiteux, a trouvé la mort. Ce raid a permis de ralentir la progression des jihadistes. Dans la nuit du 11 au 12 janvier, des Mirages ont survolé le nord du Mali et ont procédé à des frappes aériennes.
Un sous-groupement de 200 militaires déployés au Tchad dans le cadre du dispositif Epervier, a été projeté à Bamako par avions C-130 Hercules et C-160 Transall. Comme Zone Militaire le supposait, il s’agit de marsouins du 21ème Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa) de Fréjus, en l’occurrence la compagnie d’éclairage et d’appui, et de légionnaires d’un peloton appartenant au 1er Régiment Etranger de Cavalerie d’Orange. Ces hommes ont récemment mené une mission de reconnaissance dans le désert tchadien avant Noël dernier
L’opération Serval doit durer le temps qu’il faudra, selon les propos du Président de la République.
(Zone militaire)