L'ancien coureur cycliste français Richard Virenque, connu pour ses qualités de grimpeur avant d'être rattrapé par une affaire de dopage retentissante, veut se domicilier à Bruxelles, ont indiqué mardi les autorités locales.
"Richard Virenque a introduit un dossier pour se domicilier à Saint-Gilles", a déclaré à l'AFP Carlo Luyckx, échevin (adjoint au maire) chargé de l'Etat civil de cette commune de l'agglomération bruxelloise prisée par les expatriés français.
Richard Virenque, 43 ans, originaire du sud-est de la France et qui a longtemps résidé en Suisse, a choisi de s'installer dans le quartier de l'avenue Louise, l'une des plus chics de la ville, précise le quotidien bruxellois La Capitale, qui révèle l'information.
"Il ne le fait pas pour des raisons fiscales mais parce qu'il devait s'installer en Belgique pour développer les activités de sa société", qui produit une boisson énergisante, a déclaré à l'AFP un proche du coureur, devenu un "people" en France.
Richard Virenque, recordman du maillot à pois de meilleur grimpeur du Tour de France, qu'il a remporté 7 fois, a arrêté sa carrière en 2004.
Il est également l'un des principaux protagonistes de l'affaire de dopage qui avait touché en 1998 son équipe, la formation Festina.
Plusieurs personnalités françaises se sont installées en Belgique ces derniers mois, de l'acteur Gérard Depardieu au milliardaire Bernard Arnault, déclenchant une vive polémique sur la fiscalité dans les deux pays.
La Belgique, où la fiscalité sur les revenus du travail est plus élevée qu'en France, est en revanche très avantageuse pour les plus fortunés, puisque les plus-values sur actions ne sont pas imposées et qu'il n'y existe pas d'impôt sur la fortune.
Alors que Bernard Arnault a récusé tout geste "politique" après l'arrivée de la gauche au pouvoir et affirmé qu'il continuerait à payer ses impôts en France, Gérard Depardieu a lui clairement annoncé qu'il quittait le pays pour des raisons fiscales.