Ces policiers demandent l'application d'une loi du 26 juillet 1991 déjà en vigueur pour leurs collègues de Paris et Versailles
Selon cette loi " les fonctionnaires de l'Etat et les militaires de la gendarmerie affectés pendant une durée fixée par décret en conseil d'état dans un quartier urbain où se posent des problèmes sociaux et de sécurité particulièrement difficiles ont droit pour le calcul de l'ancienneté requise au titre de l'avancement d'échelon à un avantage spécifique d'ancienneté"
Ils sont une cinquantaine de policiers à avoir déposé un recours devant le tribunal administratif pour demander cette reconnaissance de la pénibilité. Selon leur avocate Maitre Sybille Péchenart, un arrêté interministériel de janvier 2001 a limité l'application de ce texte aux policiers de Paris et Versailles. Mais Patrick Allemand secrétaire régional du syndicat Alliance Police fait remarquer que "ce n'est pas plus facile d'être policier à Marseille qu'à Paris , c'est peut-être même plus dur"
Une pénibilité que ne contexte pas le directeur de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, Pierre-Marie Bourniquel estimant lui aussi que le travail des fonctionnaires est au moins aussi difficile que dans la capitale.
Pour l'avocate des requérants, l'objectif au travers des recours engagés est l'abrogation de l'arrêté de 2001 pour que le gouvernement réexamine le périmètre de la loi. Au total 600 policiers marseillais ont déposé un recours gracieux auprès de leur hiérarchie, première étape obligatoire avant une éventuelle action devant le Tribunal Administratif