Le ministre de l'intérieur s'exprime longuement ce matin dans un entretien réalisé par nos confrères du Journal du Dimanche.
En deux semaines six hommes ont été tuées par balle à Marseille, en 2012 Vingt quatre personnes ont trouvé la mort dans des règlements de comptes dans la cité phocéenne et sa région.
Le dernier en date , le corps d'un homme retrouvé carbonisé dans une voiture sur le parking d'une cité des quartiers nord, la victime a été découverte sur le siège passager du véhicule dans la nuit de vendredi à samedi par les marins pompiers. Selon Christophe Barret , procureur adjoint de Marseille, l'autopsie a révélé que l'homme tué par arme en feu avait été touché par quatre projectiles dans le dos. L'identité de la victime n'est en revanche toujours pas connue, "il va falloir que la famille se manifeste , qu'un proche signale sa disparition" a souligné le Procureur de la république de Marseille, Jacques Dallest. Des tests ADN devraient également être réalisés pour tenter d'identifier le corps.
C'est dans ce contexte que le ministre de l'intérieur Manuel Valls a déclaré lors d'un déplacement à Guyancourt dans les Yvelines, " le travail que nous avons entamé avec des moyens que cette ville n'a jamais connus va évidemment se poursuivre, je suis très déterminé, les Marseillais savent que je ne lâcherai rien"
par ailleurs dans les colonnes du Journal du Dimanche, le ministre a notamment expliqué sa méthode " j'ai renforcé les effectifs avec un total de 225 policiers et gendarmes supplémentaires. Ce dispositif permet une meilleure occupation du centre ville mais aussi des quartiers avec la création de deux zones prioritaires de sécurité au nord et au sud."
" Le préfet de police a mis en place une méthode inédite. Les CRS s'installent dans une cité pendant trois à cinq semaines pour asphyxier le trafic. Six cités ont d'ores et déjà été soumises à ce traitement en profondeurs . Les trafiquants sont arrêtés , jugés, les bailleurs de sociaux profitent de la présence des forces de l'ordre pour réhabiliter les lieux dans lesquels ils n'osaient plus mettre les pieds"