Les plaintes de cinq porteuses de prothèses PIP jugées irrecevables seront examinées en appel le 4 avril. Les plaintes avaient été déposées dans le volet judiciaire instruit pour " blessures involontaires".
Actuellement 320 plaintes ont été reçues dans le volet judiciaire de ce dossier d'implants frauduleux fabriqués par Poly Implant Prothèse, une société alors installée dans le var. Phillippe Courtois, l'avocat ayant déposé trois de ces recours, expliquait à l'AFP que ces plaintes ont été déclarées irrecevables une fois retiré "la prothèse était intacte et il n'y a pas eu d'atteinte corporelle".
L'affaire PIP comporte trois dossiers
L'instruction pour blessures involontaires, un autre volet judiciaire est instruit pour "tromperie aggravée" et une procédure financière pour blanchiment sur les flux générés par la fraude présumée est en cours.
Un procès
A partir du 17 avril à Marseille, cinq dirigeants de PIP dont Jean-Claude Mas le fondateur seront jugés dans le volet "tromperie aggravée". Dans ce dossier 5127 plaintes ont été reçues.