Le procès de de la société PIP et du scandale des prothèses mammaires défectueuses s'est ouvert aujourd'hui, dans un des halls d'exposition du parc Chanot, à Marseille. Jusqu'à demain, les avocats de la défense vont tenter de faire reporter le procès.
Ce procès hors norme, qui rassemble près de 5000 plaignantes, 200 avocats et 5 prévenus, dont Jean-Claude Mas, le fondateur de la société Poly Implant Prothèse (PIP), a donc commencé ce matin, à 11 heures, au parc Chanot de Marseille.
Pendant la journée, les avocats des prévenus vont poser des Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC). La juge étudiera ces demande et ça n'est que demain soir que nous saurons si le procès aura bien lieu, ou si il sera reporté à une date ultérieure.
Près de 5000 plaignantes sont parties prenantes, mais seulement quelques centaines d'entre elles, de tous les âges, étaient présentes aujourd'hui, accompagnées par plusieurs dizaines d'hommes. Le procès a débuté à 11 heures et, lorsque Jean-Claude Mas s'est présenté, un cri "connard" a fusé dans la salle, suivi par des cris et des applaudissements.
Des cris qui reprennent lorsqu'il dévoile ses revenus.
La juge menace de faire évacuer la salle et l'audience peut reprendre normalement. Jusqu'à demain, des Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC) sont posées par les avocats de JC Mas et des 4 autres prévenus de la société PIP. Madame la juge Vieillard, qui préside l'audience, aura jusqu'à demain soir pour décider si ces QPC sont recevables et peuvent entrainer le report du procès.