AS Monaco et son paradis fiscal: "on ne règle pas les problèmes avec un pistolet sur la tempe"

Jean-Louis Campora, vice-président de l'AS Monaco est monté au créneau hier pour défendre les intérêts du club face à la volonté de la ligue de lui imposer un siège social en France. Sur RMC, il a déclaré: "Tout cela n'a qu'un seul but, c'est de mettre Monaco à genoux".

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L'histoire

"L'AS Monaco est forte de son histoire, de sa participation à l'histoire du football français depuis son affiliation à la fédération en 1919. Nos équipes de jeunes, amateurs de l'association font toutes les compétitions au niveau de la ligue de Méditerranée et du district de la Côte d'Azur."

Des mesures d'exclusion

"Les mesures prises par la ligue sont des mesures d'exclusion. C'est pour cela que nous allons faire feu de tout bois pour qu'on nous rende nos droits. Les préjudices sont quantifiables, financiers et nous allons les notifier auprès de la ligue pour qu'elle soit obligée de provisionner des sommes au cas où où nous gagnerions. Ce sont des mesures d'exclusion prises sans jamais avoir entendu des personnes du club. On ne règle pas le problème avec un pistolet sur la tempe. Tout cela n'a qu'un seul but: c'est de mettre Monaco à genoux."

Mercato

"Si on nous laisse tranquille, nous avons la volonté de monter une grande équipe. Jouer un très bon championnat de ligue 1 et jouer les premiers rôles. Mais pour engager des gens quels qu'ils soient, il faut être sûr de notre avenir. Si nos droits ne sont pas reconnus, on ne va pas s'engager bêtement, en mauvais gestionnaire, sur des contrats de joueurs onéreux, alors que peut-être, dans un an, on arrêtera de faire du football. si on ne peut plus jouer au football, que voulez-vous qu'on fasse ?"



Les propos de Jean-Louis Campora sur RMC:


 

Commentaire: A. Danis

 

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