Beaucoup de victimes ont déjà quitté Marseille et sont rentrées chez elles, déçues par un début de procès qui se perd dans la procédure. D'autres sont restées et ont hâte de voir les débats commencer.
Les femmes victimes de l'entreprise PIP sont de moins en moins nombreuses à l'audience. Il faut dire qu'assister au procès n'est pas toujours évident : "il faut s'absenter de son travail, s'organiser pour les enfants, payer un hébergement à Marseille" Hier soir, à l'issue de la 2ème journée du procès, Jean-Louis Boudard et Louis Aubert ont rencontré de victimes. Reportage ci dessous
Au 3ème jour, le fondateur de la société PIP à la barre
Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP Jean-Claude Mas, entendu ce matin par le tribunal correctionnel de Marseille a déclaré qu'il n'avait pas fait prendre de risques avec les implants qu'il fabriquait. Il poursuit en disant "le gel PIP n'était pas homologué mais il était homologable".