Le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli, candidat à la primaire du PS pour les municipales de 2014, a lancé sa campagne lundi soir avec un premier meeting qui a rassemblé plus d'un millier de personnes.
"Aujourd'hui, il y a deux Marseille, celui qui réussit et des quartiers qui s'enfoncent dans la crise. Marseille
a besoin d'unité, il faut recoudre. Ce sera le travail du prochain maire", a affirmé M. Caselli lors d'un point-presse, avant de s'exprimer devant ses partisans au palais des congrès.
Le programme
Son programme en quatre axes d'une ville "rassemblée, apaisée, gouvernée et pilotée", veut mettre l'accent sur l'emploi des jeunes, dans une cité où "10.000 personnes de moins de 25 ans ne trouvent pas de travail". "Rassembler" le nord et le sud de la ville passe aussi par le développement des transports en commun et un rééquilibrage des infrastructures scolaires, culturelles et sportives. M. Caselli a notamment dans ses cartons un projet d'Ecole des Arts et des Talents autour du hip-hop. Pour "apaiser", l'ancien patron de la fédération socialiste du département entend plus que doubler le nombre de policiers municipaux pour le porter à un pour mille habitants, et constituer un corps de 200 cadets de la cité chargés d'assurer une police de proximité et de "tranquillité". Il veut aussi construire 500 logements sociaux de plus par an et, pour mieux "gouverner", en finir avec le clientélisme-roi.
La métropole
Enfin, son Marseille "pilotée" passe par une métropole. M. Caselli est le seul des neuf présidents d'intercommunalités du département à y être favorable, dotée d'une assemblée élue au suffrage universel direct. Il souhaite que le gouvernement entérine ce principe dans l'actuelle réforme de la décentralisation.M. Caselli brigue l'investiture du PS face à la ministre Marie-Arlette Carlotti, la sénatrice Samia Ghali et les députés Patrick Mennucci et Henri Jibrayel.