La victime n'a pas été identifiée. Un scanner pratiqué jeudi lors de l'autopsie a mis en évidence "2 impacts de balles". La voiture incendiée a été retrouvée dans un périmètre où ont déjà eu lieu des règlements de comptes.
Vers minuit, à Septèmes-les-Vallons (Bouches-du-Rhône), des riverains, alertés par de légères explosions, ont appelé les services de secours qui, une fois sur place, ont découvert une Clio en feu, et à l'intérieur un cadavre. Les policiers ont relevé le fait que l'identification du véhicule par sa plaque d'immatriculation permettait de remonter en Haute-Savoie. Son propriétaire est un homme d'une trentaine d'années qui n'avait pas déclaré son véhicule comme volé, a-t-on précisé de même source.
Quatre détonations ont été entendues par des riverains, mais il pourrait s'agir des pneus de la voiture qui ont explosé sous l'effet de la chaleur, souligné une source proche du dossier. Aucun impact de balle n'a été retrouvé par les experts de l'identité judiciaire et aucune douille n'a été retrouvée sur place. Toutefois, l'autopsie a révélé deux impacts de balles sur la victime.
Il pourrait s'agir du 6e règlement de compte de l'année
"Toutes les pistes sont ouvertes", a ajouté la magistrate en précisant que seule l'identification de la victime permettra d'orienter l'enquête. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire (PJ) deMarseille, qui enquête déjà sur plusieurs dossiers de règlement de comptes.
Le préfet de police Jean-Paul Bonnetain, le directeur départemental de la Sécurité publique Pierre-Marie Bourniquel, et le directeur adjoint de la PJ de Marseille se sont rendus sur place.
Selon les premiers éléments, compte tenu des affaires récentes de "barbecues" (corps retrouvés dans des véhicules calcinés selon un mode opératoire spécifique
à la grande criminalité, notamment marseillaise, et qui permet de compliquer l'identification des victimes et de leurs assassins), les enquêteurs privilégient la piste de l'homicide.
En septembre 2012, deux cadavres avaient été retrouvés dans cette commune, sur fond de vague de règlements de comptes entre bandes criminelles et de mobilisation
du gouvernement en matière sécuritaire. Il pourrait s'agir du sixième règlement de comptes depuis le début de l'année dans la région marseillaise, et de la septième victime.