Des salariés de plusieurs entreprises en difficulté de la région ont manifestent à proximité du port, et des opposants au mariage pour tous, à proximité du Vieux-Port.
Une centaine de salariés, réunis à l'initiative de la CGT, souhaite se faire entendre par le Président de la République et ne pas faire oublier les effets négatifs de certaines décisions du gouvernement. Etaient présents des employés du groupe chimique Kem One, en redressement judiciaire, de la compagnie maritime marseillaise SNCM, de l'usine Fralib de Gémenos, de l'entreprise de métallurgie Ascométal, Air France ou encore de l'enseigne Virgin.
"C'est une initiative symbolique pour mettre en lumière l'ensemble des dossiers du département", selon Olivier Mateu, un des responsables de l'Union départementale CGT. "Il faut qu'on rentre dans une phase de règlements de l'ensemble des conflits, que le gouvernement prête une oreille attentive et sérieuse. On a l'impression de ne pas être entendus, et ça commence à faire long", a dénoncé M. Mateu à l'Afp.
Les représentants syndicaux de la SNCM, en plein marasme financier, devaient par ailleurs être reçus en début d'après-midi en préfecture par le ministre des Transports Frédéric Cuvillier, selon la CGT.
Manifestations anti-mariage pour tous
Environ une centaine de manifestants selon les organisateurs, 90 selon la police, ont bloqué la circulation routière, près du palais du Pharo à proximité du Vieux-Port, au moment de l'inauguration par François Hollande du nouveau musée MuCEM. Le palais du Pharo est situé de l'autre côté du Vieux-Port par rapport au MuCEM. "Nous n'étions pas venus pour bloquer la circulation, mais on nous a empêché derentrer dans le Parc du Pharo", ce qui aurait permis de rendre les banderoles visibles depuis le MuCEM, a expliqué l'un des organisateurs, Pierre Frecon. Certains d'entre eux se sont assis sur la chaussée, tandis que d'autres ont déployé deux banderoles sur les grilles du parc, "La Provence pour le mariage homme femme"
et "Papa + Maman : y a pas mieux pour avoir un enfant". Une poignée de manifestants s'est également hissée sur le toit du nouveau musée Regards de Provence, l'ancienne consigne sanitaire, situé à proximité du MuCEM pour y déployer une banderole. Un journaliste de l'AFP qui assistait à la visite présidentielle les a également entendus crier des slogans demandant le retrait de la loi autorisant le mariage pour tous et la démission du président.