Dans une conférence de presse cet après-midi, le procureur adjoint de la République a fait le détail de ce coup de filet. 14 pistolets-mitrailleurs SCORPIO avec chargeurs et munitions. Et six arrestations dont cinq pendant la transaction dans la zone commerciale de Plan de Campagne.
Le 29 juin dernier, cela fait déjà plusieurs mois que la PJ de Marseille et la sécurité publique travaillent ensemble sur l'enquête qui ressemble de plus en plus à la découverte d'un réseau de trafic d'armes.
Le 29 juin, dans la zone commerciale de Plan de Campagne, les enquêteurs arrêtent deux légionnaires et trois autres hommes dont deux déjà condamnés pour trafic de drogue. Une sixième interpellation a eu lieu lundi.
Les policiers saisissent 12 pistolets mitrailleurs de type Scorpio (ou Scorpion,
une arme de guerre de calibre 7,65 de conception tchèque) qui avaient déjà changés de mains et deux autres dans le véhicule des vendeurs.
"Des armes redoutables très prisées pour les tirs à courtes distances", a souligné le procureur adjoint Christophe Barret, estimant que ces pistolets-mitrailleurs "de petite taille" se vendaient entre 1.000 et 2.000 euros.
Tous ont été mis en accusation pour fabrication ou commerce de matériel de guerre en bande organisée, importation d'armes de guerre en bande organisée, recel d'armes ou de munitions de 4ème catégorie, cession et détention d'armes de 4ème catégorie en bande organisée, port et transport d'armes et munitions par plusieurs personnes dont deux déjà condamnées, et association de malfaiteurs en vue de préparer un de ces délits.