Le corps de l'homme retrouvé carbonisé dimanche soir aux Pennes-Mirabeau a pu être identifié. Il s'agit d'un jeune de 22 ans originaire de Marseille. Il a été tué d'une balle dans la tête. L'homme était connu des services de police pour des affaires mineures.
L'homme dont le corps a été retrouvé partiellement brûlé lundi peu avant minuit lundi aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), au nord de Marseille, a été tué d'une balle dans la tête. Il avait 22 ans et était originaire de la cité phocéenne.
C'est un pompier volontaire qui a donné l'alerte pour un petit départ de feu dans un coin isolé, non loin d'habitations. A leur arrivée, les secouristes ont découvert le cadavre qui avait été aspergé d'un liquide inflammable. Leur intervention a permis d'éviter qu'il ne brûle entièrement, d'où une "identification assez facile". L'hypothèse d'un suicide avait été écartée d'emblée et l'autopsie effectuée dans la journée a permis de confirmer la piste de l'homicide volontaire.
a été constaté.Un seul tir dans la tête, avec une entrée et une sortie, tiré par une arme probablement de petit calibre"
La victime, née en avril 1991, était connue des services de police "pour quelques affaires mineures", non liées au trafic de stupéfiants ou au banditisme. Le jeune homme était "hébergé par des membres de sa famille domiciliés à Marseille", a déclaré la procureure de la République à Aix-en-Provence, Dominique Moyal. Selon une source policière, ces proches, habitant la cité de la Busserine, dans les quartiers nord, s'étaient inquiétés de sa disparition.
Sur les motifs de cet homicide, voire de cet assassinat, nous explorons toutes les pistes, dans la mesure où il n'avait pas le profil d'un délinquant en matière de stupéfiants et le motif n'étant pas identifié pour l'instant"
a souligné la magistrate
"On ne sait pas où le meurtre a eu lieu, sur place, ou si le corps a été transporté. C'est un peu atypique puisque c'est le premier corps d'un individu tué par arme à feu qui est brûlé hors d'un véhicule automobile, cela nous interroge", a poursuivi Mme Moyal.
Le mode opératoire dit du "barbecue" (homicide, par balle en général, suivi de l'incendie du corps de la victime dans un véhicule), a été utilisé à plusieurs reprises depuis deux ans dans la région marseillaise pour régler des conflits, liés généralement à la drogue. Cette technique a pour but de faire disparaître tout indice.