Manifestations dans 15 villes en France
Les militants de Greenpeace demandent la libération de 30 membres de l'organisation placés en détention provisoire pour 2 mois à Mourmansk.
Il y a dix jours, le 18 septembre, ils avaient tenté d’aborder la plateforme Prirazlomnaïa, de Gazprom, le géant russe de l’énergie. Greenpeace se mobilise depuis plusieurs années contre les forages dans l’Arctique.
Greenpeace écrit à François Hollande pour lui demander d’intervenir en faveur des militants détenus en Russie
Greenpeace demande que l’intervention du Président de la République pour :
- obtenir un entretien privé avec l’Ambassadeur de Russie en France
- exprimer son inquiétude au Président Poutine
- affirmer publiquement que les activités de protestation non-violentes ne sauraient être considérées comme des actes de piraterie.
L'organisation a appelé les citoyens à participer à une vaste mobilisation ce samedi 5 octobre dans plus d’une quinzaine de villes en France et 45 pays dans le monde afin de demander la libération des « 30 de l’Arctique ». Une trentaine de militants se sont regroupés sur le Vieux Port à Marseille et ont fait signer une pétition.
Rappel des faits
Les 28 militants de Greenpeace ainsi qu'un cameraman et un photographe freelance qui les accompagnaient à bord de l’Arctic Sunrise ont été inculpés pour piraterie par le tribunal de Mourmansk, un délit passible de 15 ans de prison en Russie.
Ils ont tenté, le 18 septembre dernier, d’escalader la plateforme Prirazlomnaya pour dénoncer des activités de forage en mer de Pechora. Les gardes-côtes russes ont lancé à leur poursuite un commando qui a percuté et tailladé les zodiacs de Greenpeace. Ils ont tiré des coups de semonce avec des armes automatiques.
Le lendemain, l’Arctic Sunrise, a été abordé par un autre commando héliporté des forces de sécurité russes. Ils ont remorqué le bateau jusqu’au port de Mourmansk.