Le duel des novices à Aix-en-Provence : un avocat contre un ancien PDG

C'est un duel entre deux soixantenaires jamais élus. Un avocat, Edouard Baldo et un ancien PDG Jacky Lecuivre. Ils sont arrivés en tête ce dimanche du premier tour de la primaire socialiste à Aix-en-Provence. Deux militants de longue date du PS.


Un militant du PS se présentant pour la première fois à un scrutin et un avocat, tous deux sexagénaires, sont en lice pour le 2e tour dimanche prochain de la primaire
socialiste en vue des municipales à Aix-en-Provence, Au terme du 1er tour dimanche, Edouard Baldo, un avocat de 65 ans, a recueilli 26,94% des suffrages, et Jacques Lecuivre, 61 ans, 19,32%.

Un avocat militant PS depuis 1969

Militant socialiste depuis 1969, M. Baldo est élu au conseil municipal d'Aix à partir de 1977. Il se consacre à son métier d'avocat à compter de 1990 avant de revenir en politique en 2012 à l'occasion des campagnes présidentielle et législative.

Un ancien PDG

Jacky Lecuivre a adhéré au PS en 1981.

Je suis resté fidèle à mes convictions, même quand cet engagement était un risque pour ma carrière"


explique dans sa profession de foi celui qui servit dans la Marine puis fut PDG du groupe Psion, et fait aujourd'hui campagne notamment sur le thème de la création d'emplois.

Leurs réactions ce lundi matin :



2 500 votants au premier tour

Six candidats étaient en lice, aucun n'avait de notoriété importante. Quelque 2.500 votants ont participé à ce vote

Jacques Agopian, 62 ans, qui siège au conseil municipal depuis de nombreuses années, a rassemblé 18% des suffrages. André Guinde, également élu local, 14%.
Seule femme du groupe, Gaëlle Lenfant, 42 ans, vice-présidente du conseil régional, a réuni 11,5% des voix, et le benjamin, Cyril Di Méo, 37 ans, transfuge des Verts, 18%.

Retrouvez les résultats bureau par bureau

Lutte contre le "clan Joissains"

Durant une campagne plutôt discrète, les candidats ont plaidé pour la "transparence", la lutte contre "le clan Joissains", du nom de la maire UMP sortante Maryse Joissains, et "la politique clientéliste". D'ores et déjà Maryse Joissains concède qu'elle "part favorite mais pas gagnante": la droite est divisée avec une liste de droite dissidente et une extrême-droite dont le score pourrait grimper à 15%.
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