L'équipe cycliste Cofidis avait remercié Rémy Di Grégorio à la suite d'une affaire de dopage présumé sur le Tour de France 2012. L'avocate du coureur cycliste a annoncé ce matin que Cofidis était condamnée à verser des dommages-intérêts "conséquents" à son client.
Le tribunal des prud'hommes de Marseille a condamné l'équipe cycliste Cofidis pour rupture abusive de contrat de Rémi Di Grégorio, licencié à la suite d'une affaire de dopage présumé sur le Tour de France 2012, a annoncé lundi l'avocate du coureur.
Cofidis a été condamnée à verser des dommages-intérêts "conséquents", selon son avocate Fabienne Bendayan-Chetrit, qui n'a pas souhaité en communiquer le montant, en accord avec son client.
Cofidis a été condamné le 9 octobre pour ne pas avoir apporté la preuve de la faute grave invoquée dans le licenciement de Di Grégorio.
Les prud'hommes reprochent également à l'équipe nordiste d'avoir nui à la "renommée" du coureur qui "aurait peut-être pris une dimension lors de ce Tour de France si Cofidis avait fait montre de soutien et de solidarité envers son salarié au lieu de le sanctionner rapidement et sans preuve, en tentant de gérer le défoulement médiatique et populaire propre à ce genre d'accusations", selon les attendus du jugement.
Di Grégorio, 28 ans, avait été interpellé le 10 juillet 2012 sur le Tour, lors d'une descente de la gendarmerie dans un hôtel de Bourg-en-Bresse, puis mis en examen à Marseille pour "détention d'un procédé interdit sans justification médicale", en l'occurrence "un kit d'injection de glucose".
S'il demeure mis en examen, le coureur marseillais a été autorisé en avril à retrouver la compétition, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Selon son avocate, des discussions seraient "en bonne voie" pour un retour prochain dans une équipe française.
En fin d'après-midi, l'équipe Cofidis a annoncé qu'elle faisait appel de cette décision.