La communauté philippine de la Côte d'Azur en deuil après le passage du typhon

Elle s'appelle Edenel, travaille sur la Côte d'Azur. Elle a appris qu'elle avait perdu pratiquement toute sa famille à cause du typhon aux Philippines. Très fort moment d'émotion, de deuil pour une communauté meurtrie, désemparée à des milliers de kilomètres de la catastrophe.

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Deuil de la communauté philippine de la Côte d'Azur : 

Reportage : Catherine Lioult, Frédéric Cerulli, Nathalie Brancato

"S'il vous plaît, s'il vous plaît"

"Il n'y a plus rien pour nous ici. Nous n'avons plus de maison, plus d'argent, plus de papiers", se désolait Carol Mampas, 48 ans, en tenant son fils de trois ans en proie à la fièvre.
"S'il vous plaît, s'il vous plaît, dites aux autorités de nous aider. Où est la nourriture? Où est l'eau? Où sont les soldats pour rassembler les cadavres?", a-t-elle lancé à un journaliste de l'AFP en attendant un vol pour quitter la ville, comme des centaines de survivants qui ont passé la nuit dans l'aéroport endommagé de Tacloban. (AFP)


Appel aux dons : 

L'ONU a réclamé 301 millions de dollars pour soutenir les Philippines ravagées par le typhon Haiyan, tandis que des navires américains et britanniques voguaient vers l'archipel pour venir en aide aux innombrables rescapés à court d'eau et de nourriture.
4 jours après le passage de l'un des plus puissants typhons à avoir jamais touché terre, accompagné par des vents dépassant les 300 km/heure et des vagues de plus de 5 mètres, l'ampleur du cataclysme est encore difficile à saisir réellement.
Certaines zones des deux îles les plus touchées, Leyte et Samar, offrent des spectacles d'horreur avec des villes quasiment rasées, des corps qui continuent à joncher les débris et une odeur de décomposition dans l'air.
"Nous nous attendons au pire. Au fur et à mesure que l'accès à certains sites se débloque, nous découvrons toujours plus de cadavres", a commenté John Ging, directeur des opérations du bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU.
Le dernier bilan officiel provisoire du gouvernement fait état de 1.774 morts, mais les Nations unies ont évoqué la mort possible de 10.000 personnes dans la seule ville de Tacloban, capitale de la province de Leyte.
Plus de 11 millions d'habitants, soit plus de 10% de la population du pays, ont été affectés par cette catastrophe, dont 673.000 ont été déplacés.
Et malgré la difficulté à évaluer les besoins précis, l'ONU a lancé un appel aux dons de 301 millions de dollars (environ 225 millions d'euros) pour financer un plan d'action courant jusqu'à fin mai 2014 et axé sur "la nourriture, la santé, l'assainissement, les abris, le retrait des débris et la protection des plus vulnérables".
"J'espère vraiment que nos donateurs seront généreux", a déclaré la chef des opérations humanitaires des Nations unies Valerie Amos à Manille.
Cette demande d'aide d'urgence intervient alors que les autorités se sont montrées jusqu'ici incapables de fournir eau, nourriture, médicaments ou abris aux nombreux survivants désespérés, dont certains cherchent désormais à prendre la fuite. (AFP)


Mobilisation sur la Côte d'Azur


5 assocations lancent un appel aux dons pour venir en aide aux victimes : SECOURS CATHOLIQUE, SECOURS POPULAIRE 06, CROIX ROUGE, FONDATION DE FRANCE ET MEDECINS DU MONDE

 

 

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