Ce lundi, à Lyon se tient le Comité Central D'entreprise , les syndicats attendent des réponses sur la levée des conditions posées par les candidats à la reprise du groupe de chimie.
1300 emplois sont menacés dont plusieurs centaines en région Paca.
Les salariés de Kem One attendent des garanties lors du Comité Central d'Entreprise qui débute ce lundi à Lyon. Des garanties notamment sur la levée des conditions posées par les candidats à la reprise du groupe de chimie dont 1300 emplois sont menacés, plusieurs centaines en région Paca. Le secrétaire du CE de l'usine de Saint-Fons dans le Rhône, Jérôme Guillemin a déclaré
On attend de l'administrateur judiciaire qu'il nous dise que les conditions sont levées ou que les négociateurs ont suffisamment avancé dans cette voie
Ces conditions concernent principalement l'apurement des dettes de Kem One envers ses fournisseurs : Arkema, Total et EDF, et de tarifs de fourniture.
Le PDG d'Arkema, Thierry Le Hénaff a assuré le 7 novembre que les négociations avançaient. Ce que confirme Mickaël Hébrard, responsable CGT du site de Lavéra qui déclare
On a l'impression que ça évolue dans le bon sens mais rien d'officiel
Cette semaine le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a lancé un "plan de résistance économique" doté de 380 millions d'euros qui doit profiter à Kem One, parmi d'autres sociétés en difficulté.
Le CCE qui a débuté ce lundi au siège du groupe à Lyon, doit normalement se prolonger dans la semaine par des rencontres avec les trois candidats à la reprise : deux
fonds américains, Sun European Partners et OpenGate Capital, et l'industriel français Alain de Krassny. La CGT a également déposé une offre.
Seules les activités amont (chlorochimie et production de PVC) de Kem One sont en redressement judiciaire, mais le propriétaire du groupe, le financier américain Gary Klesch, s'est engagé à céder l'aval (fabrication de composés, de profilés et de tubes en PVC) pour un euro symbolique.