Appelé à se prononcer ce jeudi sur la fermeture de l’usine installée à la Valentine (11e arrondissement), le Tribunal de Grande Instance de Marseille a mis sa décision en délibéré au 19 décembre prochain.
Depuis plusieurs mois, les 60 salariés de la Grande Minoterie de la Méditerranée (ex-Grands Moulins Maurel) luttent contre le projet de fermeture de leur usine de production de semoule, propriétaire de Vivescia-Nutrixo (6e groupe français de l’agro-alimentaire).
Dans le cadre de leurs actions, ils ont notamment saisi la justice afin de demander l’annulation du PSE (Plan Social d’Entreprise), lequel condamne à sa fermeture le site de la Valentine ainsi qu’au licenciement la soixantaine de salariés de l’usine. Les salariés dénoncent également les propositions de reclassement faites par le groupe.
Parallèlement, le comité d’entreprise s’est mis en quête d’un repreneur. Si plusieurs entreprises seraient a priori intéressées, l'idée même de la reprise se heurterait pour l'instant à une fin de non recevoir du groupe. Un projet de SCOP aurait également été évoqué par les salariés de l'usine.
Des salariés qui, soutenu notamment par les "Fralib" (eux-aussi en lutte pour le maintien de leur site), s'étaient donné rendez-vous ce jeudi matin au Tribunal de Grande Instance de Marseille pour en connaître la décision. Le jugement a été mis en délibéré au 19 décembre prochain...