Cette nuit a eu lieu dans le 15e arrondissement de Marseille le premier règlement de comptes mortel de l'année. En 2013, une vingtaine de victimes sont tombées sous les balles, la plupart du temps sur fond de trafic de drogue dans les cités.
Pour la préfecture de police, il n'y aurait eu que 17 règlements de comptes en 2013, "trois victimes abattues par balle dans le département depuis le début de l'année 2013 (n'ayant) pas été considérées comme des faits de règlements de comptes en l'état actuel des investigations".Plusieurs critères doivent être combinés, selon la PJ: la personnalité de la victime, le mobile supposé du crime et le mode opératoire "professionnel".
Le dernier en date remonte à la nuit du 30 au 31 décembre, lorsque deux hommes à bord d'une voiture, cagoulés et armés, avaient été tués d'une rafale de kalachnikov dans les quartiers nord. Morts sur le coup, ils auraient été impliqués dans plusieurs affaires criminelles.
Ces derniers faits s'étaient produits quasiment au même endroit où Adrien Anigo, le fils du directeur sportif de l'Olympique de Marseille José Anigo, était tombé sous les balles de deux motards le 5 septembre.
Dans un mode opératoire similaire, un homme de 38 ans connu pour son implication dans des affaires de drogue avait été sérieusement blessé par balles le 3 janvier au pied d'un immeuble des Flamants, une cité des quartiers nord de la ville connue pour être un lieu de trafic.