La Direction des Services Judiciaires de la Principauté de Monaco confirme que Gilbert AZIBERT a été candidat à un poste de magistrat à la Cour de Révision, équivalent de la Cour de Cassation et souligne "qu'aucune intervention extérieure n'est venue interférer dans cette procédure".
Nicolas Sarkozy mis sur écoutes par la justice française ! Cette révélation sans précédent porte les germes d'un nouveau scandale pour l'ex-président de droite et compromet son éventuel retour en politique.
Mis sur écoute
Au lendemain de la saisie de la justice par le même Nicolas Sarkozy, pour avoir été enregistré à son insu par l'un de ses conseillers, le quotidien Le Monde a jeté un pavé dans la mare en révélant vendredi que l'ancien chef de l'Etat avait été mis sur écoute par des juges.Selon une source proche du dossier, un échange donne ainsi lieu à l'ouverture le 26 février 2014 d'une enquête judiciaire pour trafic d'influence et pour violation du secret de l'instruction. Et mardi dernier, à des perquisitions spectaculaires menées par les juges Claire Thépaut et Patricia Simon à Paris, Nice (sud-est) et Bordeaux (sud-ouest), dans les bureaux et aux domiciles de Me Herzog et de Gilbert Azibert, un magistrat de haut rang de la Cour de cassation, la plus haute juridictio judiciaire en France.
Echange
Dans cette conversation téléphonique, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog parlent de Gilbert Azibert, et selon la source proche du dossier, de la possibilité de le solliciter pour se renseigner sur une procédure en cours sur une autre affaire dans laquelle est cité l'ancien président. Selon Le Monde, en échange, le magistrat pourrait bénéficier d'un soutien de l'ancien président pour obtenir un poste à Monaco."Aucune intervention extérieure"
Ce soir, la Direction des Services Judiciaires de la Principauté de Monaco confirme que M. Gilbert AZIBERT a été candidat à un poste de magistrat à la Cour de Révision, équivalent à Monaco de la Cour de Cassation."Elle indique qu'au terme du processus de recrutement sa candidature n'a pas été retenue. La Direction des Services Judiciaires souligne qu'aucune intervention extérieure n'est venue interfèrer dans cette procédure de recrutement."