L'AS Cannes quitte la coupe de France, battue 2 à 0 par Guingamp

Guingamp, pourtant supérieur sur le papier, a dû se montrer très patient pour venir à bout (2-0) de courageux Cannois réduits à dix dès la 38e minute, grâce à un doublé de Yatabaré en seconde période, mercredi en quarts de finale de la Coupe de France.

Finaliste malheureux en 1997 face à Nice, Guingamp n'avait plus atteint les demi-finales de la Coupe de France depuis 2009 quand, alors en L2, il avait remporté le trophée face à Rennes (2-1).

Rouabah expulsé

Pour les Cannois, qui avaient battu aux tours précédents deux autres équipes de L1, Saint-Etienne en 32e de finale (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 3) puis Montpellier en 8e de finale (1-0 a.p.), il n'y aura donc pas d'autre exploit. Il faut dire qu'en infligeant un carton rouge direct à Rouabah, dès la 38e minute, pour un tacle par derrière sur Beauvue, l'arbitre, Clément Turpin, a fortement pesé sur l'issue de la rencontre.

Pourtant, les Cannois avaient bien entamé la rencontre, prenant même le jeu à leur compte. Meïté adressait ainsi dès la 9e minute un tir lointain, mais loin du cadre. Mais en perdant trop de ballons, ils permettaient aux Bretons de se montrer entreprenants, comme sur une percée de Thibault Giresse, contrée par une jambe cannoise (16). A la 21e minute, sur un coup franc de Giresse de la gauche, Yatabaré devançait de la tête le gardien Beuve, un peu court sur sa sortie, mais le ballon filait au-dessus.

Doublé de Yatabare

Réduits à dix contre onze, les Azuréens attaquaient la seconde période sur un rythme élevé, mais les Bretons se montraient de plus en plus pressants. A la 53e minute, Beuve, formé au PSG, réalisait un beau sauvetage devant Beauvue. Cannes finissait par s'incliner une première fois à la 72e minute, sur une tête plongeante de Yatabaré qui reprenait un coup franc d'Atik.

Et Yatabaré allait doubler la marque 11 minutes plus tard, réduisant à néant les derniers espoirs de Cannes, qui va désormais tout miser sur une accession en National en fin de saison.
Les réactions
Jean-Marc Pilorget (entraîneur de Cannes):
"Je suis fier de mes joueurs et de ce qu'ils ont montré ce soir et pendant toute la compétition. Il y a aussi une énorme déception, une énorme frustration. Sur le carton rouge, je n'ai pas vu les images, je ne vois pas bien sur le coup, mais c'est le tournant de la rencontre. Jouer contre une Ligue 1 à onze contre onze c'est déjà difficile.
A dix contre onze... Je crois même qu'on a eu plus d'occasions qu'eux. On prend le premier but sur un coup de pied arrêté, sur un quart de seconde d'inattention, j'avais pourtant prévenu mes joueurs. Guingamp est une bonne équipe qui a pris ce match au sérieux. Sur les 30 premières minutes, on a eu du mal à ressortir proprement le ballon. J'espérais pouvoir marquer un petit but avant la fin, car attaquer la prolongation, sur le plan physique cela aurait été terrible".

Jocelyn Gourvennec (entraîneur de Guingamp, qualifié pour les demi-finales):
"On est qualifié, on est content. Le sentiment qui prédomine, c'est la joie de la victoire, même si la rencontre va laisser quelques traces, comme un coup au tibia pour Beauvue. Face à un tel adversaire, ce n'est jamais facile, ils avaient réalisé quelques exploits aux tours précédents. Face à une bonne équipe, on a su être efficace, sur coups de pied arrêtés, c'est aussi notre force"
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