Depuis des années, inlassablement, les membres de la Fondation du Mémorial de la traite des noirs traquent les rues portant le nom de personnalités ayant participé de près ou de loin à la traite des esclaves noirs au 18e siècle. A Marseille, une rue est dans leur collimateur.
La rue Georges Roux, petite allée discrète du quartier de St Just porte le nom d'un ancien armateur marseillais dont les navires ont participé au 18e siècle au commerce des esclaves noirs, embarqués sur les côtes guinéennes.
Si les villes de Bordeaux et de Nantes ont joué un rôle indéniable dans le trafic d'êtres humains au 18e siècle, Marseille a aussi été concernée par cette triste histoire. Plus de 100 bâteaux ont participé à ce trafic de la honte.
Depuis 2006, la Fondation du Mémorial de la traite des Noirs traque les rues qui portent les noms d'esclavagistes, dans le but de les faire rebaptiser. En mémoire des descendants des esclaves, et par respect pour la France qui a reconnu la traite des noirs et des esclaves comme crime contre l'humanité.