Un conseil de surveillance se tient ce lundi en début d'après- midi à Marseille. Il décidera du maintien ou de l'éviction de Marc Dufour, l'actuel président de la SNCM. L'actionnaire majoritaire Transdev veut son départ. Deux visions d'avenir s'opposent. Et plusieurs centaines d'emplois sont en jeu
Que va voter l'Etat actionnaire ? Va-t-il s'abstenir ? C'est l'enjeu de ce conseil de surveillance car avec le départ ou le maintien de Marc Dufour à la présidence, c'est le cap qui change pour la compagnie maritime. Marc Dufour souhaite mettre en place un plan de relance déjà négocié : 500 départs volontaires (sur 2600 emplois), l'achat de 4 navires, une nouvelle organisation du travail.L'actionnaire majoritaire Transdev (Veolia et Caisse des dépôts) met le cap sur la liquidation judiciaire. Et la création d'une société d'économie mixte avec la collectivité territoriale corse garderait uniquement la route de la DSP ( délégation de service public) avec 4 navires et 500 emplois. Mais rien n'indique que la SNCM reste le futur opérateur.
Forces en présence
Le vote des trois représentants de l'Etat au conseil de surveillance est déterminant. Les quatre représentants des salariés CGT et CFE-CGC sont pour le renouvellement du mandat de Marc Dufour, et six des sept representants de l'actionnaire Transdev sont contre.
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