Top 14 : Finale (21h) au stade de France : RCToulon-Castres, quand l'histoire voit double..

La légende s'écrira demain (21H00) au Stade de France où comme l'an passé, le RCToulon, empereur d'Europe, et Castres, souverain en France, s'affronteront pour le Bouclier de Brennus et des rêves d'incroyable doublé.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il faudrait un palimpseste à l'heure d'écrire la chronique de l'édition 2013-2014 du Top 14. Car entre les lignes de cette saison, on devine encore le récit de la précédente qui avait vu le RCToulon se hisser sur le toit de l'Europe puis buter sur Castres (19-14) au terme d'un épilogue haletant.
Alors, l'histoire bégaye-t-elle ? Et les rôles sont-ils si figés: à Toulon le portefeuille européen, à Castres celui de l'Intérieur ?

Ambition dévorante du RCToulon :

Ce serait sans compter l'ambition dévorante du RCT qui a fait monter en régime et en précision sa machine à concasser. Les Saracens, engloutis au Millennium Stadium de Cardiff (23-6) en finale européenne samedi dernier, en tremblent encore.
Inexorablement, et portée par ses échecs passés, la broyeuse rouge et noire progresse vers un historique doublé Top 14 - Coupe d'Europe.
C'est la 3ème fois d'affilée que le RCT de Bernard Laporte gagne son ticket pour la finale du Top 14 après avoir disputé une finale européenne.
Le bilan : en 2012, défaites en Challenge européen et en championnat (contre Toulouse 18-12); en 2013, un titre en Coupe d'Europe, une défaite en championnat; en 2014, une couronne continentale et puis ?
Pour ne pas tomber cette fois à court de jus, physiquement comme mentalement, le RCT du président Mourad Boudjellal a soigné les détails pour enchaîner parfaitement 3 semaines décisives comptant demi-finale du Top 14 (16 mai), finale de Coupe d'Europe (24 mai), finale de Top 14 (31 mai).
Pour les corps, ce fut donc récupération calibrée, cryothérapie, mais aussi gestion fine de l'effectif comme en témoignent les sorties avant même l'heure de jeu de tout le cinq de devant contre les Saracens.
Quant à l'esprit, il n'y eut guère besoin de le piquer davantage à en croire les discours post-finale européenne. Pour ces "Galactiques", dont plusieurs ont été champions du monde, la soif de victoires est inextinguible et la haine de la défaite tenace.

Les échos du passé :

Et puis, les Rouge et Noir ont chevillée au corps l'envie d'offrir le plus beau cadeau d'adieu à leur capitaine et ouvreur Jonny Wilkinson, 35 ans.
La légende anglaise, dont le talent n'a d'égal que l'humilité, chaussera une dernière fois ses crampons pour écrire une dernière ligne à un palmarès déjà étoffé. 
Mais en face, nul ne sait quel sort tireront encore de leurs chapeaux ces Castrais qui ont érigé l'effet de surprise en marque de fabrique.
On les croyait rentrés dans le rang quand, réguliers sans être brillants, ils s'étaient qualifiés in extremis pour les barrages de Top 14 début mai.
9ème budget du Top 14 avec 17 millions d'euros - loin des 33 millions du RCT - le CO a depuis retrouvé l'élan qui l'avait porté contre toute attente au titre l'an dernier, avec un nouvel attelage d'entraîneurs aux commandes (Darricarrère, Milhas, Rolland à la place de Labit et Travers).
Clermont en a d'abord fait les frais en abandonnant ses 4 1/2 ans d'invincibilité à Marcel-Michelin en barrage (22-16). Puis Montpellier, que l'on pensait armé pour le titre, a cédé au bout de la prolongation en demies à Lille (22-19).
Expert pour faire déjouer ses adversaires, le CO devra d'abord répondre au défi physique toulonnais.
L'intransigeance de son pack dans les phases de conquête, la ruse du demi de mêlée Rory Kockott et l'ouvreur Rémi Tales, sublimé ce jour-là, avait permis à Castres de s'imposer l'an passé.
Il faudra au moins cela cette fois encore pour conserver le Bouclier et renouer avec son glorieux passé quand, juste après la guerre, le CO régnait déjà sur l'Hexagone (1949, 1950).
Finales perdues et gagnées, histoires entre-mêlées, derniers adieux... Les échos du passé hanteront les coursives du Stade de France et ne seront recouverts que par le grand coup à venir.

Composition des équipes de Toulon et Castres :

RCToulon : D. Armitage - Mitchell, Bastareaud, Giteau, Habana - (o) Wilkinson (cap.), (m) Tillous-Borde - Fernandez Lobbe, S. Armitage, J. Smith - A. Williams, Botha - Hayman, Burden, Chiocci

Castres : Dulin - Evans, Cabannes, Lamerat, Grosso, - (o) Tales (cap.), (m) Kockott - Caballero, Claassen, Faasalele - Capo Ortega, Gray - Herrera, Mach, Forestier 

Remplaçants :

Toulon : Orioli, Menini, Suta, Rossouw, Bruni, Mermoz, Claassens, Castrogiovanni
Castres: Bonello, Taumoepeau, Samson, Bornman, Garcia, Bai, Kirkpatrick, Lazar

Arbitre : Christophe Berdos (comité Armagnac-Bigorre)
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information