600 animaux maltraités découverts dans une ferme pédagogique de Fuveau

Des animaux dénutris, baignant dans leurs déjections, parfois blessés... C'est le spectacle découvert par des bénévoles d'associations de protection des animaux depuis 2 jours. Depuis que la gérante de cette ferme pédagogique de Fuveau a été explusée pour loyers impayés. 

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Environ 600 animaux, dont des espèces protégées, ont été pris en charge mercredi et jeudi par différentes associations de protections et des parcs animaliers après l'expulsion pour loyers impayés de la gérante d'une ferme pédagogique à Fuveau (Bouches-du-Rhône).

Au terme d'une longue procédure, les propriétaires des lieux ont enfin obtenu l'expulsion de leur locataire et de ses centaines d'animaux qui ont été pris en charge par Assistance aux Animaux, des parcs zoologiques nationaux et internationaux",


indique la Fondation assistance aux animaux (FAA).

Des conditions d'hygiène déplorables

Selon la même source, plusieurs de ces animaux étaient parqués "dans des conditions d'hygiène déplorables, certains étant déshydratés ou dénutris" dans la partie logement de la ferme pédagogique le Nouveau monde. La partie "ferme" de l'établissement avait déjà fait l'objet d'une procédure d'expulsion à l'été 2013, à l'occasion de laquelle 700 animaux avaient été récupérés.

Baignant dans leurs déjections

Selon les associations qui sont intervenues mercredi et jeudi :

Certains des animaux baignaient dans leurs déjections, d'autres, blessés, étaient laissés sans soins à l'image de ce taureau, la joue rongée par les vers".


Des espèces protégées

"Une vingtaine de tortues de Sulcata (une espèce protégée par la convention de Washington, qui vit en Afrique subsaharienne) ont été retrouvées dans le salon de l'habitation, recouvertes de fientes puisque la maison servait de volière pour plusieurs oiseaux", a souligné la porte parole de la Fondation, Anne-Claire Chauvancy, précisant que des animaux étaient dans "un état préoccupant" n'ayant pas à boire ou à manger.

Des précédents en 2013

C'est la quatrième fois que des animaux sont saisis dans cet établissement, présenté sur son site internet comme une association "qui a pour objectif de développer la connaissance et le respect de la vie animale". Sur décision de justice, environ 180 primates avaient été saisis début 2013 (en janvier et mars), notamment pour "mauvais traitement" et "défaut de certificat de capacité". Puis en juin 2013, plus de 700 animaux avaient été saisis après l'expulsion de l'association de la partie ferme de l'établissement, parmi lesquels des volailles, des moutons, des chèvres, des équidés, des bovins et des marsupiaux.

Des ratons laveurs, des écureuils volant

Pour cette seconde expulsion, les associations de protection des animaux ont mis la main sur des ratons laveurs, des écureuils volant, des grues et des espèces protégées, comme les tortues africaines. Les organismes de protections des animaux sont intervenus aux côtés d'agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et des services vétérinaires, ainsi que des gendarmes et fonctionnaire de la police municipale de cette commune des Bouches-du-Rhône.

La gérante injoignable

Selon une source proche du dossier, plusieurs animaux auraient été déménagés avant cette dernière expulsion: des plumes d'ara bleu, une espèce de perroquet protégée par la convention de Washington, ont été en effet retrouvées sur place. Nous n'avons pu joindre la gérante de la ferme pédagogique qui sur son site a lancé un appel aux dons et dénoncé avoir "été  victime d'un véritable "vol en bandes organisées" par des Fondations bien connues du grand public".
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