Le PDG de Veolia, Antoine Frérot, actionnaire principal de la SNCM par l'intermédiaire
de Transdev, a une nouvelle fois répété samedi que la compagnie maritime en difficulté
devait "se mettre en redressement judiciaire" afin de sauver une partie de son
activité.
Antoine Frérot a indiqué sur France Inter que la décision rendue jeudi par la justice européenne "était attendue". Cette décision va contraindre la SNCM à rembourser en définitive plus de 200 millions d'euros d'aides accordées par la France lors de sa privatisation en 2006,
Vers un redressement judiciaire ?
"Il faut recourir au tribunal de commerce et se mettre en redressement judiciaire", a affirmé Antoine Frérot, PDG de Veolia.
"il faut recourir au tribunal de commerce et se mettre en redressement judiciaire", a affirmé Antoine Frérot, qui est partisan de cette approche depuis plus d'un an, refusant de mettre un euro de plus dans la compagnie. "Tout temps perdu risque de mettre en danger cette solution, et, en tout les cas, réservera moins de moyens pour indemniser ceux qui doivent partir", a-t-il par ailleurs prévenu.
Les liaison Marseille-Corse "viables" selon le PDG de Veolia
Parmi les activités "viables", le patron de Veolia a cité "au moins le contrat de délégation de service public entre Marseille et la Corse", et "peut-être des activités sur le Maghreb". M. Frérot évoque "au moins deux" repreneurs sérieux pour la SNCM, alors qu'en raison d'un moratoire conclu début juillet avec les syndicats tout redressement judiciaire est écarté jusqu'au 31 octobre. En plus des 200 millions d'euros d'aides versées par la France en 2006, pourtant validées en 2008 par la Commission européenne, la SNCM risque également de devoir rembourser 220 millions d'euros reçus de l'Etat au titre de la délégation de service public pour la période 2007-2013.