Le nombre record de candidatures aux élections sénatoriales rend l'issue du scrutin incertaine. Des listes dissidentes, à gauche comme à droite pourraient handicaper chaque camp. En particulier dans les Bouches du Rhône, où les forces de gauche se présentent en ordre dispersé.
"Je ne peux que déplorer les listes dissidentes dans mon propre camp, notamment dans les départements à la proportionnelle. On n'est pas là pour se diviser", dénonce Didier Guillaume, le patron des sénateurs socialiste. Pense t-il aux Bouches du Rhône ? C'est dans ce département que la gauche affronte sa dissidence la plus spectaculaire.
Jean-Noël Guérini, sénateur sortant, président du Conseil Général, qui a été exclu du PS, présente sa propre liste. En raison de son poids politique, il pourrait recueillir plusieurs élus.
Aux dépens de la liste officielle du PS menée par les sortants Samia Ghali et Roland Povinelli, et de celle du Front de gauche de la sénatrice PCF Isabelle Pasquet.
Face à cette division, Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de Marseille, rêve d'un grand chelem pour la droite. A savoir remporter les 8 sièges du département, même s'il sait que le Front National avec Stéphane Ravier a une chance.