Cinq bâtiments de la Marine nationale (dont deux à Toulon, le transport de chalands de débarquement Siroco et le pétrolier-ravitailleur Meuse seront désarmés. Hubert Falco, sénateur-maire, redoute un réduction du plan de charge pour la base navale et ses entreprises sous-traitantes.
Déjà mises au régime sec pour redresser les comptes publics, les armées vont notamment perdre un nouveau régiment en 2015 et l'hôpital du Val-de-Grâce va cesser ses activités médicales pour devenir une pôle de recherche.
7500 postes supprimés en 2015
Ces restructurations doivent permettre de réaliser d'importantes économies et de nouvelles suppressions d'effectifs dans le cadre de la Loi de programmation militaire (2014-2019). Pour 2015, ce sont 7.500 postes qui doivent être supprimés sur quelque 275.000 emplois militaires et civils de la Défense. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a détaillé les principales mesures dans un message aux armées.Cinq bâtiments de la Marine nationale
Cinq bâtiments de la Marine nationale (dont deux à Toulon, le transport de chalands de débarquement Siroco (navire entré en service en 1998) et le pétrolier-ravitailleur Meuse (entré en service en 1980) seront désarmés et deux organismes: la base navale de l'Adour à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et le commandement maritime de Strasbourg, fermés. Objectif de la manoeuvre : renforcer la concentration des forces de la Marine sur Brest et Toulon.Réduction du plan de charge
Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon a réagi aux annonces du ministre de la défense: "Pour la Marine Nationale et pour Toulon, c’estle désarmement de deux unités importantes, la Meuse et le Siroco, qui va impacter nos capacités de projection et induire pour la Base Navale et ses entreprises sous-traitantes une réduction de leur plan de charge.
Il semble que désormais, le budget de la Défense Nationale devienne de plus en plus une variable d’ajustement du Budget de l’État."
Le document du Ministère de la Défense: