Après l'annonce de Transdev de réclamer ses 103 millions de prêts à la SNCM, condamnant la compagnie à un dépôt de bilan, l'élu communiste et Front de gauche, Jean-Marc Coppola, réagit vivement à cette annonce.
Dans un communiqué, Jean-Marc Coppola (PCF-FDG) vice président de la région et conseiller municipal de Marseille, s'en prend vivement au choix de la direction de Transdev.A l'issue du Conseil de surveillance réuni aujourd'hui à Paris, le principal actionnaire Transdev a en effet réclamé 103 millions d'euros de prêts accordés à la SNCM dans le cadre d'une avance de trésorerie.
La situation financière de la compagnie ne lui permettant pas de rembourser cette somme, la SNCM se dirige droit vers un redressement judiciaire.
Transdev " a décidé de saborder l’entreprise, de sacrifier les emplois qui en dépendent et les familles qui lui sont liées.
Ce meurtre prémédité a des complices de choix : le président de la République et le gouvernement"
explique l'élu communiste. Avant de poursuivre :
"Si le processus va jusqu’au bout (c’est-à-dire la liquidation) les conséquences seront dramatiques pour l’économie marseillaise et de la Région, pour la stabilité de milliers de vies humaines, pour le climat politique qui alimente chaque jour le désespoir, le dégoût et le populisme".
Jean-Marc Coppola nourrit toutefois l'espoir d'une intervention du gouvernement et demande en conclusion :
"Je demande au gouvernement d’en prendre toute la mesure et d’agir, cette fois, pour l’intérêt général et non celui de la finance".