Des photos d'œuvres interdites. Sculptures, dessins, bijoux, elles ont été créées entre 1940 et 1945 par des détenus des camps de concentrations d'Auschwitz et de Birkenau. Premiers témoignages d'une existence sans espoir, elles ont été données par des survivants ou retrouvées après la guerre.
A Monaco une exposition poignante, 70 ans après la fin de l'Holocauste. Malgré l'interdiction par les nazis, dans les camps de concentration des oeuvres d'art ont été créées par des personnes déportées. Ces oeuvres ont par la suite été photographiées, et ces clichés sortent pour la première fois du musée d'Auschwitz où ils sont conservés, pour être présentés dans toute l'Europe.
C'est incroyable. D'un côté nous avons la partie de l'histoire du développement des camps de la morts comme Birkenau et de l'autre coté cet acte de résistance. Un acte d'humanité et de dignité.
Signées uniquement de la date de leurs créations, ces œuvres ont été conçues loin de la surveillance des gardes et des miradors. Fabriquées avec des outils de fortune, ou dessiner sur du papier à cigarette, elles gravent à tout jamais une humanité, et une dignité dans le monde inhumain des camps de concentration. Autoportrait, scène de vie, on y voit la peur, l'impuissance, le désespoir.
Intervenants:
Andrzej Kacorzyk Vice-directeur du Musée d'Auschwitz-Birkenau
Fréderic Labarrere Secrétaire de l'Ambassade de Monaco en Allemagne
Forbidden Art ou L'art interdit : à voir à l'auditorium Rainier 3 de Monaco jusqu'au 9 novembre.