Depuis les années 80, le choix de la crémation n'a cessé de progresser par rapport aux inhumations en France. Le phénomène est encore plus important dans les Alpes-Maritimes, mais pourquoi?
En 1979, seul 1% des français décédés avaient été incinérés. En 2013, ils ont été 35% en France, et près de 50% dans les Alpes-Maritimes. Aujourd'hui, selon un sondage de l'Ifop publié en 2012, près d'un français sur deux souhaiteraient choisir la crémation.
Plusieurs facteurs expliquent cette préférence dans le département, comme le nombre important de retraités originaires d'autres régions, qui ne possèdent pas de sépulture familiale. La crémation est également moins coûteuse qu'une inhumation. Mais le choix de la crémation reflète surtout une évolution sociale et une différent conception de l'après.