Le plan de départs volontaires (PDV) d'Air France, qui sera ouvert en juin, prévoit la suppression de 496 postes parmi le personnel au sol. L'aéroport de Marseille est le plus touché, avec 111 postes équivalents temps plein.
Près de 1.800 personnes sont "éligibles" et peuvent donc se porter volontaires. Pour réussir, le plan de départs devra ainsi séduire un peu moins d'une personne sur cinq, ce dont doutent les syndicats. La direction a déjà fait savoir que le PDV ne serait "pas suffisant" et qu'elle demanderait aux salariés de fournir "d'autres efforts", probablement en avril.
Sur les huit aéroports régionaux visés par le PDV, Marseille est le plus touché avec 111 postes équivalents temps plein (ETP), devant Toulouse (77), Nice (37), Lyon (28), Strasbourg (27), Bastia et Ajaccio (24), puis Nantes (20). Aux 319 postes supprimés au sol s'ajoutent, en province, 16 autres au sein de la Direction générale industrielle et 13 à Toulouse pour les fonctions supports. Le reste concerne Paris ou sa région (148).
La récolte des candidatures débutera le 1er juin et sera close au 25 septembre. Les premiers départs seront possibles le 30 juin et les derniers, le 31 décembre.