Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a assuré jeudi qu'il n'y avait "pas d'indice d'un contexte terroriste" chez le copilote qui a volontairement précipité l'Airbus A320 contre la montagne dans les Alpes françaises.
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Concernant le copilote, en l'état actuel des connaissances, après le recoupement des informations dont nous disposons sur lui en tant que personne, il n'y a pas de contexte terroriste a affirmé le ministre de l'interieur allemand, Thomas de Maizière, lors d'un point-presse à Berlin. Il a précisé que dès "le jour du crash" mardi 26 mars des recherches avaient été effectuées "dans les fichiers des systèmes de renseignement et systèmes d'information de la police" et celles-ci ont permis de conclure qu'il n y avait "aucun indice d'un contexte terroriste" dans cette catastrophe qui a fait 150 morts. Le procureur français en charge de l'enquête judiciaire a annoncé à Marignane que le copilote allemand avait "volontairement permis la chute de l'avion" et avait vraisemblablement "la volonté de détruire" l'appareil.
Des détails ont commencé de filtrer sur Andreas Lubitz, 28 ans. Il avait commencé à travailler chez Germanwings en septembre 2013, juste après la fin de sa formation au sein du centre de pilotage du groupe Lutfhansa à Brême . Il avait à son actif 630 heures de vol. Le jeune homme était originaire de la commune de Montabaur dans l'Etat régional de Rhénanie-Palatinat où il vivait chez ses parents tout en ayant un appartement à Düsseldorf , base importante pour la compagnie Germanwings et destination du vol en provenance de Barcelone qui s'est écrasé, selon les déclarations de Gabriele Wieland, maire de la petite ville, à l'agence de presse allemande DPA.