Le 14 avril dernier, 200.000 mètres cubes de terre, soit tout un pan de montagne s'effondre à Sospel et isole deux hameaux.
La vie s'est organisée mais pour aller au collège situé dans le villlage, il faut marcher.
Comment aller au collège, situé à Sospel, dans le haut pays, en pleine montagne quand on habite dans l'un des deux hameaux isolés de tout après un gigantesque éboulement ?
Pour Margaux et Anaïs, dès potron-minet, pas le choix, il faut marcher.
Le samedi 14 avril, un pan de montagne s'effondre, et emporte une partie de la route qui conduit aux hameaux de Beroulf et de Sainte Sabine. Depuis, rien n'a changé.
A l'heure de la rentrée scolaire, Margaux et Anaïs et leur mère anticipent. Pas question d'oublier un livre, un cahier ou les clés de voiture avant la marche de 45 minutes. Le sentier est raide et faire demi-tour prendrait trop de temps ! Difficile aussi de faire les coquettes pendant le périple. A la montagne, de grosses chaussures et des vêtements chauds sont obligatoires pour arriver jusqu'au véhicule, garé de l'autre côté de l'éboulement.
Remonter à la maison après la classe
Après une journée de classe, il faudra refaire le trajet en sens inverse, sans doute le plus dur après une journée de classe, dans le sens de la montée. Les collégiennes appliquent les mesures d'hygiène qui préconisent de marcher pendant trois quarts d'heure chaque jour, soit 7 000 pas. Elles en font le double, cinq fois par semaine.
A quand une nouvelle route ?
Tout un pan de route a été emporté pendant l'éboulement et les villageois attendent. Quel tracé, quel délai, réponse du maire de la commune.
A quand le remplacement de la route, partie dans l'éboulement de Sospel ? Réponse du maire de la commune.