Largement majoritaire, les socialistes espèrent garder l'avantage dans ce département. La droite qui reste divisée, devrait leur faciliter la tâche. Des candidatures dissidentes sont présentes à droite y compris dans le canton du président de la fédération UMP Michel Lanfranchi à Barcelonnette.
1. Les enjeux :
Il n'y a désormais plus que 15 cantons au lieu des 30. Le parti socialiste est largement majoritaire avec 24 sièges sur les 30. Il espère garder la main, ce qui ne devrait pas être trop difficile face à la division à droite. Depuis le retrait du socialiste Jean-Louis Bianco, président du consiel général de 1998 à 2012, le PS a sauvé son poste de sénateur grâce à l'élection de Jean-Yves Roux. Les socialistes avaient également limité les dégâts aux municipales dans ce département. Le député PS Christophe Castaner ne se présente pas, il vient d'être désigné tête de liste PS aux régionales.A 58 ans, le président sortant Gilbert Sauvan est candidat à sa propre succession, malgré des problèmes de santé.
A droite, il y a des candidatures dissidentes dans plusieurs cantons. Y compris à Barcelonnette, fief du président de la fédération UMP des Alpes-de-Haute-Provence, Michel Lanfranchi qui a 80 ans.
2. Les cantons à suivre :
- Manosque 1 :
- celui du Front de Gauche de Jean-François Pellarey et Tatiana Jeannard
- celui Divers Gauche d'Ismail El Ouadghiri et de Dominique Hermitte.
- celui Divers Gauche de la sortante Sylviane Chaumont alliée à Daniel Bessolo.
Reste une inconnue, le score du Front national. Son binôme est représenté par deux conseillers municipaux de Manosque : Eric Sauvaire et Stéphanie Brochus. Traditionnellement faible dans ce secteur, l'extrême droite a tendance à progresser à chaque scrutin.
- Manosque 2 :
3. Les personnalités à suivre :
- Jean-Claude Castel :
Il faut avoir tué son père et sa mère pour avoir envie d'étudier à Digne"
rapportent nos confères de La Provence.