Ce trafic d'outillage electro-portatif (perceuses, ponceuses, meules... le bonheur du bricoleur) est une nouvelle tendance, peut-être. Un gang de voleurs de visseuses en tout genre sévit dans les Alpes de Haute-Provence. Le commerce parait juteux mais éphémère (les risques du métier.)
Dans la nuit du 25 au 26 juin 2016, un vol est commis dans une société située dans la zone artisanale du Prieuré sur la commune de Malijai (Alpes de Haute-Provence.) Les auteurs s'introduisent dans l'enceinte de l'entreprise et fouillent les engins et véhicules non verrouillés se trouvant sur le parking.
Ils dérobent de l'outillage électro-portatif qu'ils chargent dans un véhicule de l'entreprise. Ils prennent ensuite la fuite à bord du fourgon volé, après avoir préalablement scié le portail d'accès et l'avoir défoncé à l'aide d'un engin trouvé et laissé sur place. Le préjudice est estimé à plus de 40 000 euros.
Les gendarmes de la Brigade de Recherches de Digne-les-Bains, assistés des militaires des brigades de gendarmerie des Mées et de Château-Arnoux, de Mézel et Barrême, suivent les pistes et traquent les voleurs afin de mettre un terme à leurs agissements. Dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction, sous les ordres du Commandant de compagnie de Digne-les-Bains, un dispositif d’interpellations est mis en place, le lundi 23 janvier dernier à 6 heures.
Le Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Château-Arnoux-Saint-Auban, ainsi que les gendarmes de la Brigade de recherches de Digne-les-Bains et des brigades locales, aidés par les antennes du GIGN d’Orange et de Toulouse, soit 60 militaires de la Gendarmerie, procèdent à 5 interpellations et à des perquisitions sur Marseille.
Les perquisitions menées permettent de découvrir du matériel d'outillage dérobé à Malijai. D'autres objets sont découverts provenant d'autres vols commis dans la région en attente d'identification des victimes. A l’issue de leur garde à vue dans les locaux de la brigade des recherches de Digne-les-Bains, les individus ont été déférés devant le juge d’instruction, mis en examen et incarcérés à la maison d’arrêt de Luynes pour l’un et aux Baumettes pour l’autre.