Pour faire face à la crise du secteur, les producteurs des Alpes du Sud voudraient faire entrer la lavande de Provence au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le processus a été lancé l'an dernier, et pour l'heure rien de nouveau. La lavande est en fleur sur le plateau de Valensole et la récolte a débuté. Comme chaque été, c'est un spectacle enivrant.
Au milieu des plants alignés à perte de vue, les touristes sont au rendez-vous. Ils viennent souvent de loin pour immortaliser ce tableau éphémère. "C'est unique en Europe, il faut que les visiteurs puissent découvrir ce site il ne doit pas changer, il faut protégéer la lavande pour le futur", estime ce tourisme anglais à nos journalistes, Véronique BOUVIER et Aurélien CASANOVA.
Les lavandiculteurs veulent que l'épi bleuté, symbole de la Haute Provence, soit reconnu et protégé au niveau mondial. Le secteur est en crise. Produits de synthèse, baisse généralisée des ventes... IGP leru ayant été refusée, les producteurs attendent d'un classement au patrimoine mondial de l'Unesco, une reconnaissance de leur territoire pour mieux protéger la spécificité de la lavande de Provence face à la concurrence de ses pâles copies, comme la lavande de Bulgarie.
Un classement par l'Unesco assurerait une augmentation de la fréquentation del'ordre de 20 %.