Près de neuf mois après la disparition du petit Emile au Haut-Vernet, une mise en situation, organisée par les juges ce jeudi 28 mars, doit permettre de faire avancer une enquête qui piétine. Tandis que les habitants évoquent une attente " insupportable".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"C'est plus qu’un mystère, un enfant de deux ans et demi qui disparaît dans un village de montagne un 8 juillet alors qu'il y a du monde... On voudrait savoir ce qu'il s'est passé". Le maire du Vernet François Balique parait à bout, près de neuf mois après la disparition du petit Emile. Faute de piste et d'indice, l'enquête s'enlise. Une mise en situation a lieu ce jeudi 28 mars, tandis que l'accès au village est interdit, par arrêté municipal.

Après la neige de la veille, c'est la pluie et le froid qui attendaient les journalistes, maintenus derrière une barrière, à deux kilomètres de la zone d'enquête. Dix-sept personnes présentes sur les lieux le 8 juillet 2023, famille, voisins et témoins visuels, sont invitées, par les deux juges d'instructions du tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence, à participer à cette à "mise en situation".

Des habitants qui perdent patience

"Les investigations d'aujourd'hui devraient permettre de se rapprocher de [la] vérité , espère François Balique, dans l'attente d’un retour à la sérénité. Lors d'une réunion d'information, l'élu a demandé aux quelques habitants du village de ne pas s'exprimer dans la presse.

Gilles Thezan, a décidé, lui, de prendre le contre-pied pour dire son exaspération. Pour ce riverain, l'enquête "avance trop lentement" et "les habitants se posent trop de questions".

"Cette situation est devenue insupportable, la suspicion s'est répandue dans tout le village, il faut que ça s'arrête" confie cet habitant, qui pointe la responsabilité des médias. " On s'est en est pris d'abord à un jeune agriculteur désigné coupable, maintenant, on s'attaque au grand-père, mais cet homme a perdu son petit-fils !" s'agace Gilles Thezan, avant de conclure "il faut laisser les enquêteurs travailler tranquillement pour avoir enfin des réponses."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information