Près de neuf mois après la disparition du petit Emile, deux ans et demi, au Haut-Vernet, famille, voisins et témoins sont convoqués au hameau, bouclé par arrêté, pour une mise en situation afin de tenter de comprendre comment l'enfant a pu disparaître le 8 juillet 2023.
Déploiement de force dans le hameau du Haut-Vernet ce jeudi 28 mars, près de neuf mois après la disparition du petit Emile pour redonner un élan à l'enquête toujours en cours. Dix-sept personnes présentes sur les lieux le 8 juillet 2023, famille, voisins et témoins visuels, doivent participer aujourd'hui à une "mise en situation" à la demande des deux juges d'instruction du tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence.
Le hameau est bouclé
Pour permettre le bon déroulement de la reconstitution des faits, toute la zone est bouclée depuis mercredi 27 mars, à toute personne étrangère à l'enquête. Un arrêté municipal interdit l'accès au hameau jusqu'à vendredi. Le survol de la zone par drone, hélicoptère ou avion de tourisme est lui aussi interdit par arrêté préfectoral.
Pour sécuriser les lieux pendant la mise en situation, des renforts de police et de gendarmerie sont déployés au Haut-Vernet :
- 15 gendarmes de la compagnie de gendarmerie départementale de Barcelonette
- un escadron de gendarmerie mobile
- une équipe de télé-pilotes drones destinée à la lutte anti-drone
Une vingtaine d'enquêteurs sont mobilisés
Au titre de l’enquête, ce sont 20 personnels, qui sont affectées à la cellule nationale d’enquête et/ou à la Section de Recherche de Marseille. La cellule d’investigations criminelles du Groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence est en appui des enquêteurs. Une équipe de télé-pilotes drones de la gendarmerie intervient également pour la captation d’images au profit des enquêteurs.