Montagne de Lure : plusieurs personnes blessées lors d'une mobilisation contre un projet photovoltaïque

Plusieurs personnes ont été blessées mercredi matin sur le chantier d'un parc photovoltaïque sur la commune de Cruis.

La tension monte encore d'un cran sur le chantier Boralex. Avant sept heures du matin jeudi 6 décembre, plusieurs militants ont tenté de s'enchainer aux engins pour entraver le travail des ouvriers. Sur des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on voit l'action commencer calmement. Puis les choses s'enveniment lorsque les agents de sécurité tentent d'évacuer les militants.

Selon un militant que nous avons contacté, trois personnes participant à l'action ont été blessées. L'une d'elle blessée à la côte aurait 14 jours d'ITT.

L'information a été relayée sur les réseaux sociaux par les militants d'Extinction Rebellion Marseille.

De son côté, Boralex fait état de trois gardiens blessés "Une personne présente des coupures, une autre une côté cassée et une autre présente des coups,' énumère Jean-Christophe Paupe, directeur général pour Boralex. Il dénonce lui la violence des militants : "mettez-vous à la place des gardiens, ils se font insulter alors qu'ils sont dans un terrain privé".

Un peu plus tard dans la journée, Léa Longo, une animatrice, raconte avoir été violentée et insultée par des membres de l'équipe de sécurité. Un homme lui aurait tiré les cheveux alors qu'elle se trouvait à bord de son véhicule, à l'extérieur de la zone de chantier. "Ils étaient six autour de ma voiture, ils me hurlaient de partir alors que j'étais coincée par un autre véhicule". Elle a porté plainte dans la soirée.

Un changement dans l'équipe de gardiennage

"Si c'est avéré ce n'est pas normal", réagit Jean-Christophe Paupe.

Selon les militants, cette montée en pression correspond à un changement dans le personnel chargé de la sécurité du site. Jean-Christophe Paupe confirme un changement de dispositif. "Les travaux lourds sont terminés, nous nous adaptons donc à un risque différent."

Ces nouveaux événements interviennent au lendemain d'une audience où comparaissaient deux militantes pour blocage du chantier. Le procureur a requis contre elles 1200 euros d'amende avec sursis.  La bataille de la montagne de Lure est loin d'être terminée.

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