A Digne, le capitaine Benoit Zeisser est déclenché ce matin à 10h50 par le RCC (Centre de Coordination de Sauvetage) de Lyon. Le signal d'un Airbus A320 est perdu. Une équipe du PGHM et un médecin décollent pour survoler la zone en hélicoptère.
Le capitaine Benoit Zeisser est en poste à Digne, ce matin, il est déclenché à 10h50 par le RCC (Centre de Coordination des Sauvetages) de Lyon. Le signal d'un Airbus A320 a été perdu dans le nord des Alpes de Haute-Provence. Une équipe du PGHM et un médecin décollent en hélicoptère. Ils trouvent rapidement la carcasse de l'avion. Le crash est confirmé. Deux hommes sont helitreuillés sur place, le constat est fait dès 11h30 : il n'y a pas de survivants. Des secours affluent de partout : gendarmes spécialisés, pompiers, des Alpes ou de Marseille. Il faut maintenant gérer la crise.
Gérer l'accident puis la crise
La difficulté pour les secours, c'est la montagne. La zone de l'accident est inaccessible en véhicule. Les pompiers venus secourir les victimes ne pourront rien faire. Tous ces professionnels du secours sont bien loins de leurs interventions habituelles en bordure de route. Les gendarmes doivent suivre la phase d'enquête, gérer l'épave de l'avion, trouver les boites noires, ramener les corps, faciliter l'identification...
Dans la caserne, personne n'a jamais été confronté à un tel événement. Le capitaine Zeisser le décrit comme traumatisant, stressant. Mais les gendarmes sont armés pour y faire face.