À Monaco, la justice rejette la demande de réintégration de l'ex-administrateur des biens du prince Albert II

Le Tribunal suprême de Monaco, dans une décision du 5 septembre consultée ce mardi par l'AFP, a rejeté la demande formulée par Claude Palmero, ex-administrateur des biens de la Couronne, de réintégrer ses fonctions.

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Ce 6 juin dernier, l'administrateur des biens du prince Albert II avait été démis de ses fonctions. Il occupait ce poste depuis plus de 20 ans. Un départ qui intervenait alors que la Principauté de Monaco est secouée depuis fin 2021 par des dénonciations anonymes dit scandale des "Dossiers du Rocher", du nom d'un site Internet anonyme accusant de collusion plusieurs proches du Prince.

Décision que Claure Palmero a contestée en justice en demandant sa réintégration à ce poste clé.

Le Tribunal suprême monégasque, qui a pris sa décision à huis clos et par la voix d'un membre
unique, estime n'être pas compétent car la décision du prince relèverait de son seul pouvoir discrétionnaire .Il a rejeté la demande

Le palais princier a fait part de cette information à la presse par le biais de l'agence de communication de la Principauté de Monaco mais sans la commenter. Dans l'entourage de l'administrateur déchu, on indique que cette décision ne concerne pas le fond de l'affaire, M. Palmero ayant formé un autre recours visant à l'annulation de sa révocation qui sera jugé collégialement et en audience publique dans plusieurs mois.

Un million d'euros en réparation du préjudice subi

Dans ce recours sur le fond, il demande aussi la condamnation d'Albert II à hauteur d'un million d'euros en réparation du préjudice subi.

Ses avocats ont par ailleurs contre-attaqué, déposant lundi un nouveau recours pour sursis à exécution de cette même décision de révocation. Enfin, l'ancien conseiller a formé un recours visant cette fois à faire annuler la nomination récente d'un président par intérim au Tribunal suprême.

Selon ses avocats, cette nomination par la direction des services judiciaires de Monaco (le ministère de la justice local) ne serait pas conforme aux règles constitutionnelles en vigueur dans la Principauté.

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