Alpes-Maritimes : un appel au secours pour trouver un terrain pour des chevaux maltraités ou malades

C’est un appel au secours que lance l'association « l'écurie » située à l'Escarène qui s'occupe d'une vingtaine d’équidés. Alors que celle-ci vit essentiellement de dons mensuels ou ponctuels, elle va être bientôt contrainte de quitter les lieux.

 

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Tous les chevaux dont s’occupe l’association "l'écurie" sont arrivés à l’Escarène (Alpes-Maritimes) en piteux état. Malades ou maltraités, ils étaient destinés à l’abattoir. C’était sans compter sur la détermination d’Audrey Cauquelin-Ruckstuhl, présidente de l’association  « l’écurie ». Son  but principal, : ce n’est pas tant de les remettre en état physique mais surtout en état psychologique.

On essaie de leur faire retrouver une liberté physique et mentale.

Audrey Cauquelin-Ruckstuhl, présidente de l’association « l’écurie » à l’Escarene

Le but de cette jeune femme de 26 ans : leur offrir une retraite heureuse et sereine.

Une belle histoire qui tourne mal

En avril dernier, Audrey Cauquelin-Ruckstuhl apprend qu’elle doit quitter les lieux et tout remettre en état parce que les propriétaires du terrain veulent le vendre. Un départ précipité. Le compte à rebours a commencé puisqu'il ne reste plus que deux mois et demi à l’association pour trouver un terrain d’un hectare pour les chevaux et une maison qui accueillera les salariés.
Même si l’association a été prévenue à l’avance, en juillet, pour une expulsion qui tombera en décembre, le délai est trop court. 

Bien sûr que les chevaux nous suivront. On ne les laissera pas derrière nous mais c’est  très compliqué de reloger 14 chevaux plus les 7 du Nord-Pas-de-Calais.

Audrey Cauquelin-Ruckstuhl, présidente de l’association « l’écurie » à l’Escarene.


Alors que les membres de l’association payaient 875 euros par mois, ils seront très bientôt mis à la porte. Jusqu’à maintenant « l’écurie » a survécu grâce aux dons de personnes très investies qui leur permettaient de rester sur le terrain et d’entretenir les chevaux. Si Audrey Cauquelin-Ruckstuh ne trouve pas d’autre terrain, elle sera contrainte de s’installer chez les voisins, sur une surface sans habitation.
 
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