La gendarmerie, aidée par une brigade cynophile et les pompiers, est intervenue vendredi 21 août dans un haras de Cronat, en Saône-et-Loire. 59 chevaux ont été saisis, après des "manquements graves en matière de protection animale", constatés dès 2018.
Manque d’alimentation et d’abreuvement, absence de soins, animaux qui erraient sur la voie publique… ce sont des conditions de vie déplorables pour les animaux d’un élevage de Cronat, en Saône-et-Loire.Vendredi 22 août, les services de la Direction départementale de la protection des populations, les forces de gendarmerie, les pompiers et une brigade cynophile sont intervenus dans ce haras. Ils cherchaient des chevaux et des chiens.
"Ce jour, seuls cinquante-neuf chevaux ont été trouvés sur le lieu de l’élevage et remis à la Société Protectrice des Animaux de Paris et à l’Association La Réserve intervenant pour le compte de la SPA de Lyon et du sud-est. En revanche, aucun des chiens n’a été trouvé", a précisé la préfecture dans un communiqué.
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— Préfet de Saône-et-Loire (@Prefet71) August 21, 2020
Cette intervention a eu lieu à la suite "de manquements graves en matière de protection animale constatés dès 2018", et surtout d'un jugement du tribunal correctionnel de Mâcon datant du 11 mars 2020, indique la préfecture.
Les 59 chevaux retrouvés sur les lieux ont été remis à la SPA de Paris et à l’association La Réserve. Ils ont été déplacés vers les structures d’accueil de ces associations.
Une centaine de chevaux déjà saisie en 2019
Ce n’est pas la première fois qu’une opération a lieu aux haras de la Baulme. Déjà, en mars 2019, les autorités avaient saisi une centaine de chevaux.
"Tous les équidés sur place sont en sous-poids et présentent pour certains d’entre eux des plaies typiques d'entier (morsures d’encolures) ou de blessures types barbelés (lésions membres inférieurs)", constataient déjà sur place l’association de défense et de protection des chevaux La Réserve. De janvier à mars 2019, 11 d’entre eux étaient déjà morts dans ces haras.