Le travail low-cost est dans la ligne de mire du Sénat qui a dévoilé mardi un rapport sur la main d'oeuvre étrangère bon marché. Le bâtiment est le secteur le plus touché. Le manque à gagner serait de 30 millions d'euros en 6 mois de marché publics dans les Alpes-Maritimes.
Sur la Côte d'Azur, le fameux plombier polonais ne semble pas difficile à trouver...Et ce sont justement ces travailleurs étrangers "bon marché" qui sont dénoncés dans le rapport du Sénat. Premier secteur d'emploi touché: le bâtiment. Avec la crise économique, de très nombreux chantiers utilisent des ourviers venus d'autres pays de l'union européenne, et payés moins chers qu'en France.
En 6 mois, le manque à gagner pour les entreprises des Alpes maritimes serait de 30 millions d'euros, rien que pour les marchés publics.
A Nice, quarante contrôleurs et inspecteur du travail sont chargés de lutter contre le travail illégal.